Chanson « Mon beau sapin »
Description
« Mon beau sapin » est un chant de Noël d’origine allemande. Son titre original est « O Tannenbaum ».
La toute première version des paroles remonte à 1550, et une autre version a été composée en 1615 par Melchior Franck.
En 1819, Joachim August Zarnack a repris cette mélodie pour l’adapter à un chant d’amour. Cependant, c’est Ernst Anschütz, un organiste et enseignant à Leipzig (qui appartenait alors au Royaume de Prusse), qui, en 1824, a composé la version de « O Tannenbaum » que nous connaissons aujourd’hui, en ajoutant deux strophes à la première déjà existante.
La version française intitulée « Le Sapin » a été publiée en 1856 par Laurent Delcasso, alors recteur de l’académie de Strasbourg, dans un recueil de chansons allemandes adaptées pour les élèves français. La musique a été arrangée pour deux voix par Pierre Gross, enseignant à l’école normale de Strasbourg.
Imprimer les paroles de la chanson :♦ Mon beau sapin
Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j’aime ta verdure !
Quand, par l’hiver, bois et guérets,
Sont dépouillés de leurs attraits,
Mon beau sapin, roi des forêts,
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël planta chez nous,
Au saint anniversaire !
Joli sapin, comme ils sont doux,
Et tes bonbons et tes joujoux !
Toi que Noël planta chez nous,
Tout brillant de lumière.
Mon beau sapin, tes verts sommets,
Et leur fidèle ombrage,
De la foi qui ne ment jamais,
De la constance et de la paix,
Mon beau sapin, tes verts sommets
M’offrent la douce image.
D’après « O Tannenbaum »
d’Ernst Anschütz
Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j’aime ta verdure !
Quand par l’hiver bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits,
Mon beau sapin, roi des forêts,
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël planta chez nous,
Au saint anniversaire,
Joli sapin, comme ils sont doux
Et tes bonbons et tes joujoux,
Toi que Noël planta chez nous
Par les mains de ma mère.
Mon beau sapin, tes verts sommets,
Et leur fidèle ombrage,
De la foi qui ne ment jamais,
De la constance et de la paix,
Mon beau sapin, tes verts sommets,
M’offrent la douce image.