Dragonbox Big Numbers
Description
Situation réelle : “Maman, maman : j’en suis à 3 093 pommes et j’ai réussi à avoir encore un nouveau pommier qui va produire 15 pommes !” C’est ma fille. Non, elle n’est pas maraîchère. Oui, elle est écolière. Pourquoi compte-t-elle des pommes ? Mais … pour accéder à de nouveaux espaces, de nouveaux mondes, pardi. Avec des pommes par milliers. Les grands nombres ne nous font pas peur lorsqu’il s’agit de les croquer.
C’est génial : futé comme pas deux / graphique / ergonomique / logique / ludique / magnifique … (que pourrais-je encore trouver en -ique pour dire qu’il n’y en a aucun, de hic ? 🙂
C’est moins super : … [nada]
L’histoire démarre avec un pommier. Lorsque je vois cela, je sais que ça va me plaire.
Est-ce parce-que la pomme est mon fruit préféré ? Ou parce que ce qui sort du ventre de ces petits dragons ingénieux est absolument exceptionnel ? Un mix des deux.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici un aperçu des paysages et différentes scènes charmantes rencontrées dans ce jeu. J’adhère totalement aux graphismes qui sont produits par quelqu’un que vous connaissez déjà. Il a de l’or dans les doigts : Régis Faller, qui dessine le Monde de Polo (chez Bayard).
Ces différents espaces de jeu vont s’activer au fur et à mesure que l’enfant récolte des pommes, les cumule et les apporte à un petit gardien de “diamants” présent sur un pic rocailleux violet (visible plus bas). Chaque figure géométrique réalisée déclenche un feu d’artifice et libère un espace.
Ici, des boutiques toutes plus attirantes les unes que les autres. Nous avons besoin de monnaie d’échange. Aux pommes viennent s’ajouter toujours plus d’éléments à échanger tels que des cailloux, des poissons, des fleurs, … de la vraie monnaie.
Les nombres sont de plus en plus importants et l’enfant doit les manier pour avancer. Les additionner, les soustraire, les comparer (on me demande tant pour faire l’acquisition de ceci ? En ai-je les moyens ?)
Petit aparté “éduc” sur le sujet. On parle du “learning by doing” : apprendre en faisant. DragonBox a bien intégré ceci dans le jeu car l’enfant est totalement impliqué dans la découverte et l’extension de son univers coloré. Il est très motivé par les transactions et impliqué dans la culture de ses pommes. Depuis que j’enseigne, je ne connais pas mieux pour apprendre, et retenir, que l’implication de l’enfant dans son apprentissage, l’envie d’avancer.
Pour parler un peu plus de techniqueOn démarre tout doucement pour comprendre la mécanique de l’app (car après, ça dépote ! Vous verrez la rapidité de vos enfants qui atteindront les milliers). J’additionne les pommes du haut avec celles du bas et je n’ai pas de retenues. Je suis tranquille. Mais on le serra aussi lorsqu’il y aura des retenues car le tout est amené finement.
Motivant : dès le début nous avons droit à une pierre brillante. Celle-ci vaut 5 pommes. Il va falloir les donner et pour ce faire, les soustraire à la totalité.
Wouf ! Un espace de jeu est débloqué ! Précision : le jeu est très long. Sa durée de vie est exceptionnelle. Je veux dire que l’on en a largement pour son argent (sans parler de l’intelligence amenée aux enfants).
Pour élargir la production de pommes, il faut planter des pommiers. Regardez ci-dessous : voilà un petit poilu qui va pouvoir vous y aider. Mais le gourmand réclame des pommes pour creuser. Tout travail mérite salaire. On attend que les pommes murissent, tombent et nous lui donnons le compte.
Dans le paquet ? Un pommier ! Le but étant d’en produire plus, de les additionner pour pouvoir les dépenser et nous ouvrir des tas d’horizons.
Maintenant, observez les étapes ci-dessous.
Avec le doigt, l’enfant “agglomère” une dizaine de pommes. Il les dépose dans le cercle au centre. Lorsque la dizaine est complète … WOUSH ! Dans un petit éclair rouge (2 e capture), elle disparaît pour apparaître en paquet de 10 à gauche. La dizaine est là.
La beauté de cela est que nous avons le 10 qui est inscrit sur le paquet mais il n’y a qu’un seul paquet par dizaine.
Je vous entends ! Vous êtes en train de me dire “et alors ?”.
Oui, “et alors” pour vous qui avez déjà tout compris mais pas pour l’enfant qui ne voit pas pourquoi “10” se transforme en “1” lorsqu’on passe dans la colonne des dizaines. Et ici, on a le 1 (une dizaine) sous forme d’un paquet, avec le 10 (des 10 petites unités) inscrit dessus.
Ci-dessus, on trace le résultat avec le doigt, et dans le sens des flèches, “siou plaît”, sinon, ce n’est pas joli. Et le beau fait envie. On poursuit avec des pierres car elles permettent d’acquérir des pièces d’or.
Bonheur. Il n’en faut pas plus pour rendre gai mon petit cœur de maîtresse parfois désespéré. C’est le moment des confidences. Lorsqu’approche la saison des “retenues”, je sais qu’un quart de la classe n’y comprendra goutte, peu importe ce que je raconterai, la manière dont je m’y prendrai. Je tente des histoires de “retenues prisonnières” qu’il ne faut pas oublier sinon elles seront toutes desséchées, qu’il faut libérer de l’autre côté, dans la colonne suivante. Pas toujours évident. Ceux qui ont bien réussi à me rendre la vie, et celle des petits élèves, plus jolie sont ces génies de Dragonbox avec les Nooms, leurs petits personnages à mines réjouies.
Donc, on additionne les pommes lorsqu’on les récolte et on soustrait lorsqu’il faut payer. Cela vous rappelle quelqu’un ? Oui … mais qui ?
Ben, vous pardi ! C’est la vie. On additionne et on soustrait ce qu’il faut payer. Pour faire des travaux et construire des boutiques et maisons, cela vous coûtera tant – je vous présente le maître d’œuvre :
Et la carrière dans laquelle il faut casser de la pierre :
Voyons maintenant comment ces petits futés ont procédé pour nous faire aimer les soustractions.
Un appareil est bien utile pour retirer le nombre de pommes et de dizaines de pommes nécessaire. Il ne nous reste alors qu’à compter les pommes et dizaines restantes. Et à l’inscrire.
N. B. : lorsque la production de pommes devient vraiment importante, il y a même un aspirateur à pommes disponible. C’est un véritable empire.
Voici ce que ça donne avec de plus grands nombres. Sur le côté, nous avons nos possessions en milliers.
Après tout ce boulot, on a bien mérité de se reposer …
J’aimerais dire que l’on peut applaudir devant tant de recherche pédagogique, tant de génie de simplification qu’Einstein lui-même en serait bluffé. Lui qui disait : ““Si vous n’êtes pas capable d’expliquer quelque chose à un enfant de 6 ans, c’est que vous ne le comprenez pas vous-même”. Ceci prend tout son sens lorsque vous êtes obligé de simplifier une notion que vous pensez maîtriser.
Ici, non seulement ils maîtrisent mais en plus ils sont capables de passer par les niveaux d’apprentissage les plus évidents, les plus “early stage”, les plus débutants pour savoir où et comment emmener vos enfants.
On a donné des médailles pour moins que cela. J’en donnerais au moins dix pour ce qu’ils apportent à l’éducation et à la numération. Non 100. Non 1 000 … ou 100 000 ! Bin oui, maintenant que je sais compter loin, j’en profite.
Des précisions de l’éditeur :
CARACTÉRISTIQUES
– Une interface innovante qui facilite la résolution d’additions et de soustractions posées
– Un nombre infini d’additions et de soustractions à résoudre
– Plus de 10 heures de jeu captivantes
– La lecture n’est pas requise
– 6 mondes à explorer
– Apprends à compter dans différentes langues
– 10 ressources différentes à collecter et à échanger
– 4 maisons de Noom à meubler et à décorer
– Pas de publicité
– Pas d’achat in-app
- Langues : Français, Anglais, Chinois simplifié, Danois, Espagnol, Finnois, Norvégien, Suédois
- Éditeur : WeWantToKnow AS
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