La dictée quotidienne

La dictée quotidienne fait partie de nos nouveaux programmes.

Et si, tout comme Monsieur Jourdain sa prose, nous faisions une dictée quotidienne en CP, « sans le savoir » ?

Lorsqu’on demande aux enfants d’écrire sur l’ardoise s’ils entendent sa, si ou bien so dans « soleil », ou lorsque l’on dicte des mots, des pseudo-mots, les « mots bizarres » de la « planète bizarre »… on fait une dictée.

Lorsqu’on s’entraîne avec nos lettres mobiles au tableau et que l’on écrit des mots sur l’ardoise, avec le jeu de « la fabrique de mots », on fait une dictée.

Lorsqu’on vérifie si l’on a bien appris les « mots du trésor » en écrivant le mot à côté de l’image, on fait une dictée muette, c’est encore une dictée.

Lorsqu’on s’entraîne à écrire des mots dans un tableau d’encodage, on fait une dictée. De même lorsqu’on complète une grille de mots fléchés autour d’un phonème donné.

Lorsqu’on écrit sur le cahier d’écriture sous la dictée du maître, des lettres, des syllabes, des mots puis, en fin d’année, des petites phrases préparées, bien sûr c’est une dictée, une dictée « classique » à laquelle tous les jeux ou exercices précédents nous ont menés depuis le début du CP.

Et lorsqu’on écrit notre histoire de Ludo en dictée à l’adulte, on apprend tant de choses qui nous mèneront à la dictée, comme écrire une majuscule en début de phrase, un point à la fin, segmenter les mots, penser aux marques du pluriel,…

On n’apprend pas à lire sans écrire, ni à écrire sans lire, c’est pourquoi en CP, toute la journée, on lit et on écrit, on fait de la dictée !