L'immigration asiatique dans l'entre-deux-guerres
Description
Après la Première Guerre mondiale, quelque 10 000 Chinois et Indochinois restent en France. Souvent clandestins, ils se regroupent dans des quartiers insalubres et donnent naissance, dans le quartier de la gare de Lyon, à Paris, à la "petite Chine". Ils exercent souvent de petits métiers comme colporteur, maroquinier ou pédicure. Le métissage, quoique mal vu, est pourtant un des effets de cette immigration. Cependant, une résolution interdit les mariages de Françaises avec des soldats et des travailleurs coloniaux ; de plus, la loi stipule que les épouses doivent prendre la nationalité de leurs époux étrangers. La Chine envoie des jeunes étudier en France. C'est ainsi que près de 2 000 Chinois et Indochinois vont venir en France pour étudier. Ils y développent des amicales, créent des journaux, fondent, après le Congrès de Tours de 1920, des sections communistes chinoise et indochinoise. Ainsi, Zhou Enlai, Deng Xiaoping et Hô Chi Minh viennent en France dans les années 1920. Développant des idées indépendantistes, ces groupuscules sont étroitement surveillés par la police.La crise économique des années 1930 touche de plein fouet les travailleurs étrangers et notamment les Asiatiques. Le mythe du "péril jaune" refait surface...
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