Temps forts de la révolution – 4ème – Cours – Histoire – PDF à imprimer

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Description

Temps forts de la révolution – 4ème – Cours – Histoire

  • Quelles sont les temps forts de la Révolution française et de l’Empire de 1789 à 1815 ?
  • Comment et pourquoi l’Assemblée nationale a-t-elle aboli les privilèges ?
  • Comment l’Ancien Régime est-il renversé ?
  • Quel nouveau régime remplace l’ancien ?
  • Comment la République parvient-elle à vaincre ses ennemis ?
  • Comment Napoléon a-t-il mis fin à la Révolution ?

Je me repère dans l’espace et dans le tempsLe 5 mai 1789, Louis XVI réunit les Etats Généraux du royaume afin de trouver des solutions à la crise que traverse la France. Presque immédiatement, il perd le contrôle des événements. S’engage alors une période de 15 ans durant laquelle la France rompt avec l’Ancien Régime tout en étant confrontée à la guerre et à de nombreux bouleversements.

 

 

DateÉvènementMai 1789Réunion des Etats généraux20 juin 1789Serment du jeu de paume14 juillet 1789Prise de la Bastille4 août 1789Abolition des privilèges26 août 1789Adoption de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen3 septembre 1791Première Constitution en France20 avril 1792Début de la guerre entre la France et l’Autriche22 septembre 1792Proclamation de la République21 janvier 1793Exécution de Louis XVISeptembre 1793 – 1794Mise en place de la Terreur28 juillet 1794Exécution de Robespierre9 novembre 1799Coup d’Etat de Bonaparte15 août 1801Concordat signé avec le Pape2 août 1802Napoléon consul à vie18 mai 1804Bonaparte, empereur des Français, devient Napoléon Ier.21 mars 1804Napoléon promulgue le Code civil.18 juin 1815Défaite de Waterloo

Définitions :

Les droits féodaux : les droits des seigneurs qui pèsent sur les paysans (taxes, corvée, justices seigneuriales, droits exclusifs de chasse…).

Une constitution : ensemble des lois qui déterminent comment un Etat est gouverné.

La Garde nationale : le groupement de citoyens bénévoles, chargés de maintenir l’ordre dans une ville.

Le suffrage censitaire : le droit de vote réservé à ceux qui paient un impôt assez important (les plus riches).

Les fédérés : les Gardes nationaux des provinces.

Un sans-culotte : un habitant d’un petit peuple des villes. Il porte le pantalon et non la culotte comme les nobles et les bourgeois.

Les Girondins : groupe de députés à la Convention. Ils défendent la République mais se méfient du peuple.

Les Montagnards : groupe de députés à la Convention appelés ainsi car ils siégeaient en haut des gradins. Ils sont plus proches du peuple que les Girondins.

Le Comité de salut public : un gouvernement nommé par la Convention pour prendre des mesures rapides face aux dangers qui menacent la République.

La levée en masse : le service militaire obligatoire pour tous les hommes célibataires de 18 à 25 ans.

Un coup d’Etat : la prise du pouvoir dans un Etat en utilisant la force.

Un plébiscite : un vote du peuple par oui ou par non à une question posée par un gouvernement.

Un préfet : le représentant de l’Etat dans le département.

Un concordat : un accord entre un Etat et le pape sur les questions religieuses.

Le Code civil : le recueil de lois qui fixe les règles des relations entre les personnes.

  1. Un nouveau régime

 

La révolution de 1789

Le roi Louis XVI réunit les Etats généraux en mai 1789 pour résoudre les problèmes financiers de la France. Cette assemblée est constituée de représentants des trois ordres : Clergé, Noblesse et Tiers-Etat. Les députés du tiers état sont déçus par le discours du roi qui n’annonce aucune grande réforme. Le roi veut maintenir le vote par Ordre, qui donne plus de poids aux députés du clergé et de la noblesse. Les députés du tiers état se réunissent dans la salle du jeu de Paume le 20 juin 1789 et jurent de ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France, ils  prêtent le « serment du Jeu de paume ». Ils sont rejoints par les députés des autres ordres avec lesquels ils forment l’Assemblée nationale constituante.

Les représentants du peuple la proclament : c’est le début de la souveraineté nationale et la fin de l’absolutisme politique.

Au début de juillet, les Parisiens pensent que le roi veut rétablir son pouvoir absolu. Le 14 juillet, à la recherche d’armes et de munitions, ils prennent la forteresse royale de la Bastille. Les habitants de Paris puis d’autres villes s’emparent du pouvoir municipal et créent des Gardes nationales. Le roi n’ose plus s’opposer à l’Assemblée.

Apres le 14 juillet, c’est la Grande peur qui s’installe dans les compagnes. Pour mettre fin à ces soulèvements, l’Assemblée abolit les privilèges et les droits seigneuriaux dans la nuit du 4 aout.

 

  1. La réorganisation de la France        Apres l’abolissement du régime féodal, l’Assemblée commence à réorganiser la France.

Le 26 août 1789, l’Assemblée nationale adopte la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui fixe les nouveaux principes : égalitéé des droits entre tous les citoyens, souveraineté de la nation, libertés fondamentales. (voir la déclaration ci-dessous).

 

L’Assemblée vote une Constitution qui partage le pouvoir entre le roi et une assemblée élue par les citoyens au suffrage censitaire.

 

Elle s’simplifie et unifie l’organisation administrative : ils créent des départements, subdivisés en districts, en cantons et en communes qui sont dirigés par des élus.

 

Elle confisque et vend les biens du clergé dans le but de résoudre les problèmes financiers du pays.

 

Elle réorganise l’Eglise en votant la Constitution civile du clergé.

 

Le 14 juillet 1790 est la fête de la fédération, des délégués des Gardes nationales de tout le pays viennent à Paris pour célébrer le nouveau régime.

 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789

Article I

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article II

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article III

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article IV

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Article V

La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article VI

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article VII

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article VIII

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article IX

Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.

Article X

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

Article XI

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Article XII

La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article XIII

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

Article XIV

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en …

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