Eviter d'être débordé ou comment ne pas s’effondrer au pied du sapin !

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Ah, tu es prof ? ça va, tu as beaucoup de vacances ! ou encore, ne parle pas avec ce ton, on dirait un prof ! Vous n’avez pas déjà vécu cela ?

Alors effectivement, face à tant de vacances, de mercredi, de grèves et de classes découverte qui s’apparentent à des vacances (quel repos de partir en poney 7 jours avec ces 30 têtes blondes) , comment se recentrer ?

1) Je vous invite à lire l’ouvrage Comment ne pas être un prof idéal

Ce livre d' Emmanuelle Piquet (Payot, janvier 2018), vous apporte des solutions avec humour.

L’ouvrage s’organise autour de trois parties :

-les injonctions, stéréotypes que s’infligent les enseignants

-le retour d’expériences d’élèves

-les interactions avec les parents.

Pour une explication plus approfondie, allez sur le site de Lutin bazar qui explique comment elle a pu déculpabiliser à la lecture de ce livre !

2) Travailler en équipe enseignante

Il ne faut pas hésiter à échanger entre collègues. Assumer ses difficultés seuls, ce n’est pas progresser comme évoqué dans développement personnel des enseignants et plaisir d’enseigner. Dans son ouvrage, Emmanuelle Piquet parle de virage à 180° c’est-à-dire faire l’inverse de ce qu’on fait. Sans aller jusqu’à l’inverse, il est important de se remettre en question, d’échanger ses pratiques entre collègue ? Le premier virage peut être la mise ne place de la pédagogie positive en classe comme évoqué dans cet article.

3) Une classe sereine

Tout le monde a la pression d’une classe clame, respectueuse des autres élèves et de l’enseignant. Cela se gagne ! Tout est lié. La préparation des séances, l’intérêt que trouvent les élèves ou les modalités de travail sont des enjeux essentiels pour créer une ambiance de travail.

Le site stephanecote.org propose 13 trucs de gestion de classe instaurant le respect.

L’important est donc de retourner le problème et responsabiliser les élèves en leur donnant l’envie d’apprendre. Pour cela, n’hésitez pas à lire l’article 5 stratégies pour motiver vos élèves !

4) Programmer ses apprentissages

Prévoir en amont sur la longue durée les apprentissages permet de mieux gérer l’imprévu et adapter suivant la séance du jour. Mais dans le cas d’une progression sur la période, le plus gros du travail sera fait. L’inspection de Montélimar propose des progressions et programmations pour toute la maternelle. Prendre le temps de se poser, préparer les compétences qui seront travaillées et de quelle manière l’apprentissage sera mené permet à l’enseigner d’éviter lui aussi la surcharge cognitive.

5) Déculpabiliser et tendre vers la réussite sur la mission différenciation

« Chaque élève est différent, à vous de vous y adapter » Ce n’est pas si facile ! Entre les troubles DYS, les hyperactifs et ceux qui manquent de confiance, s’il faut viser la différenciation, le faire pour chacun relève du parcours du combattant !

Melimelune explique dans sa classe comment elle différencie pour chaque phase dès l’introduction de la notion jusqu’à l’évaluation. Une mine d’or ! Pour revenir sur ce thème et choisir sa manière de différencier le vous invite à relire les divers articles parus à ce sujet : différenciation, prise en charge des élèves en difficulté, différenciation pédagogique mode d’emploi ou encore 6 points pour différencier au cycle 2.

Pour retrouver les ressources citées, c’est par ici !

Pour noël, inutile de commander sa cape de super PROF ! il suffit de ne pas chercher à être parfait, accepter ses erreurs et tenter d’améliorer…exactement comme les élèves ! Enseigner c’est un métier d’ingénieur ! on crée, on constate et on améliore !

Caroline, conseillère pédagogique

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